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Les quatre orientations interprétatives du génocide des Tutsi qui guident ou freinent les recherches et la transmission de la mémoire

Par Déogratias Mazina

Présentation lors du colloque ‘Savoirs, sources et ressources sur le génocide perpétré contre les Tutsis au Rwanda’, 11-14 septembre 2023, Paris:

Panel sur Le génocide perpétré contre les Tutsi: réalités de sa connaissance en Afrique, Europe, Amérique”

Avant-propos

Le génocide perpétré contre les TUTSIS du Rwanda en 1994 est un fait qui n’est plus à démontrer. Il ne fait plus l’objet d’un débat d’identification car, il a été reconnu historiquement et juridiquement, notamment par le Tribunal Pénal International pour le Rwanda (TPIR) dans son Jugement du 16 juin 2006[1], et par le Conseil de sécurité dans sa Résolution 935 du 1er juillet 1994 (S/RES/935)[2], ainsi que dans celle du  8 novembre 1994 (S/RES/955)[3], et presque tous les historiens le reconnaissent comme tel. Ce n’est donc plus “le génocide Rwandais“, mais belle et bien “Le génocide perpétré contre les Tutsis du Rwanda en 1994″ – n’en déplaise aux réviseurs et aux négateurs.

Le génocide contre les TUTSIS, un fait historique de notoriété publique

Ce génocide est donc un fait historique de notoriété publique. C’est une décision historique qui a été rendue le 16 juin 2006, par la chambre d’appel du Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR), présidée par le juge Mohamed Shahabuddeen, dans le procès de trois dirigeants du Mouvement républicain national pour la démocratie et le développement (MRND), le parti de l’ex-président Juvénal Habyarimana. Il fait partie de l’histoire mondiale. Il n’y a aucune base raisonnable pour qui que ce soit de nier qu’en 1994, il y avait “une campagne de massacres de masse visant à détruire, en tout ou tout au moins en grande partie, la population tutsie du Rwanda ».

Il ne nous reste qu’à en faire l’état des lieux des réalités de sa connaissance, sous le rapport des « orientations interprétatives », en l’occurrence en Afrique, en Europe et en Amérique.

Pour tous les chercheurs, « le génocide à l’étude correspond à un processus narratif, discursif, cognitif et langagier de déshumanisation, sur fond des mythes hamite et bantou[4]».

Ajoutons aussi tous les actes de soumission intentionnelle des Tutsis à des conditions d’existence difficile longtemps avant 1994, les actes de marginalisation, de culpabilisation, de déshumanisation, d’exclusion de certains secteurs économiques et sociaux, de destruction de leurs biens pour pouvoir effacer leur existence sans résistance. Même les viols commis pendant ce génocide ont étaient reconnus par le TPIR et ils illustrent d’ailleurs la volonté de transmettre le VIH/SIDA et d’entraver une éventuelle reproduction ultérieure.

Piller, dénoncer, maltraiter, encourager à tuer ou tout simplement tuer son voisin parfois de ses mains, mais aussi son professeur, son médecin, son collègue, quelquefois sa mère, son conjoint, son demi-frère, son oncle, son neveu, son amie d’enfance, parce qu’il est tutsi ! Comment des individus peuvent-ils en arriver là, à vouloir exterminer une partie de ceux qu’ils ont connus, voire de leurs plus proches[5] ?

Le phénomène du génocide étant complexe, la réalité de sa connaissance, a évolué et elle continue d’évoluer selon la sensibilisation, les nouvelles recherches, les nouvelles découvertes, ainsi que le changement d’attitudes (positive ou négative) de ses détracteurs négationnistes ou pas, dans leurs combats pour la banalisation ou carrément sa négation.

En outre, cette réalité ou du moins son interprétation varie selon qu’on est à l’intérieur ou à l’extérieur du Rwanda (où s’est produit ce génocide), selon qu’on en est victime, témoin proximale ou distale, ou que l’on est ou pas concerné, même s’il devait concerner tout le monde, étant un crime contre l’humanité.

Pour tous les chercheurs, ou pour presque tous, « le génocide à l’étude correspond à un processus narratif, discursif, cognitif et langagier de déshumanisation, sur fond des mythes hamite et bantou.

Pour les orientations interprétatives, démarrons avec ce chercheur, qui a produit une thèse de doctorat à l’Université Catholique de Louvain, le docteur Jean Mukimbiri pour ne pas le nommer: “Sur l’origine lointaine du génocide des Tutsis, les éléments » des corpus « semblent inscrire deux mythes sur l’Afrique, et leur incarnation au Rwanda.” Il s’agit, vous le savez sans doute, « d’une part, d’un mythe dit ‘hamite et, d’autre part, «du mythe connu sous l’attribut de bantou».

Les deux mythes se présentent, dès l’abord, dans une relation oppositionnelle qu’il serait scientifiquement aberrant de ne pas prendre en considération (…). »

Le « retour », dans le chef des chercheurs, « aux mythes fondateurs du génocide[6] » à l’étude, apparaît comme le fil conducteur ou comme le fil rouge.

Il s’agit là, non d’un simple point de repère, mais d’un élément fédérateur, qu’on retrouve de façon récurrente, et qui assure rigueur, cohérence et progressivité de la quasi-totalité des travaux consultés.

1ère orientation interprétative : l’interprétation culturelle du génocide

Quels chercheurs, en Afrique, en Europe et en Amérique, versent dans l’interprétation culturelle du génocide à l’étude, en référence au mythe, dont la langue est le véhicule, ou le vecteur de prédilection ? En voici une liste non exhaustive, même si, d’un chercheur à l’autre, des nuances existent, dans l’interprétation culturelle postulée : Jean-Michel Lecomte[7], Chalk et Jonasohn[8], Kuper (L.)[9], Jean-Pierre Chrétien, Marcel kabanda, Ngarambe et Jean-François Dupaquier[10], Jan Vansina, Digneffe et Fierens[11], Catherine Newbury[12], Alison Des Forges et Jean-Paul Kimonyo[13], Uvin (P.)[14], Gérard Prunier[15], Jean-Claude Willame[16], Franche (D.)[17],  Desmarais (J.-C.)[18], African Rights,[19] Jean Mukimbiri[20], Assumpta Mugiraneza, etc. etc., la liste est longue.

Même si des nuances existent, chez ces chercheurs, il reste que l’interprétation culturelle du génocide anti-tutsi puise sa substance dans « la pensée mythique », pensée qui, d’après Mircea Eliade est  « constitutive de l’être humain[21]. »

2ème interprétation: des causes psychosociales du génocide

Comment l’interprétation culturelle du génocide peut-elle, par l’entremise de mythes, conduire à des orientations interprétatives qui intègrent la psychosociologie, par-delà la psychanalyse et la psychologie individuelles [22]? La réponse à la question devrait examiner les fondements théoriques d’une part, et l’essai d’interprétation du cas rwandais d’autre part.

D’une manière non certes homogène, mais d’une manière qui varie de chercheur à chercheur, se sont, en Afrique, en Europe et en Amérique, ceux qui se sont intéressés à ce dernier aspect, Jean-Paul Kimonyo, Filip Reyntjens, Pierre Erny, René Lemarchand[23], Douglas Ashford[24], Gérard Prunier, Jean-Claude Willame, Jean Mukimbiri, etc.

Rôle du langage des mythes ou sa performativité sur le plan social, problématique sociale des mythes hamite et bantou comme pierre d’attente pour l’idéologie du génocide, potentiel et effet génocidaires de la stéréotypie des représentations sociales issues des mythes hamite et bantou, perception des causes psychosociales du génocide à travers la littérature générale sur le Rwanda, etc., voilà qui aide à appréhender les causes psychosociales du génocide des Tutsis[25]. Sur le plan théorique, on sait, grâce à Malinowski, que le fonctionnalisme[26], en ethnologie, ramène nos regards sur les fonctions sociales, et sur la force d’organisation des mythes, au sein des communautés qui les ont en commun. Se greffe, à ces données, la psychanalyse, qui lie la force des mythes à celle de l’inconscient[27]. Le soubassement des mythes est-il perceptible aussi dans les facteurs socio-économiques du génocide ?

3ème interprétation socio-économique du génocide

Quels chercheurs versent dans l’interprétation socio-économique du génocide à l’étude, encore qu’avec, certes, des nuances chez eux, aussi ? King (M.)[28], Bonneux (L.)[29], Jean-Paul Kimonyo, Newbury (C.), Willame ( J.-C.), Reyntjens (F.)[30], Prunier (G.), Marysse (S.), Tom de Herdt et Ndayambaje[31], Prunier (G.), Uvin (P.), Maton (J.)[32], Young (C.)[33], Bayard (J.-B.)., Mbembe (A.) et Comi Toulabor[34], Kamanzi (N.)[35], etc.

Tout commence par « l’instrumentalisation des mythes hamite et bantou » par l’élite politique hutue comme l’a bien décrit Jean Pierre Chrétien.

La tendance se dessine depuis 1957, dans LE MANIFESTE DES BAHUTU qui sont en quête d’un « statut socio-économique » excluant les Tutsis.

L’année 1962, celle d’une indépendance de pure forme octroyée pour les besoins de se créer des auxiliaires post-coloniaux, pose les bases d’un processus qui colporte et se réapproprie le mythe bantou, à des fins de conservation d’un pouvoir qui vient d’être conquis, dans le cadre d’une « Révolution assistée », comme le caractérise Jean-Paul  Harroy lui-même, alors Vice-Gouverneur Général du Ruanda-Urundi. Diviser pour régner du latin divide et impera.                                                                                                

« Pour Jodelet et Serge Moscovici (…), les hommes ne connaissent et ne vivent le monde qu’à partir d’un système de représentations. Ce système est à la fois le produit et le processus d’une activité d’appropriation de la réalité extérieure à la pensée et d’élaboration psychologique et sociale[36]. Selon Léon Poliakov « Comme toute idéologie et peut-être mieux que n’importe quelle autre, en raison de la simplicité de ses slogans, le racisme peut servir à masquer la réalité de la lutte des classes. Et cela de deux façons au moins : soit qu’il serve à justifier l’exploitation, en lui donnant un caractère rationnel et donc en lui ôtant son aspect injuste ; soit en fournissant un faux objet au besoin de révolte des classes opprimées : là aussi la réalité de l’exploitation est masquée, car la responsabilité de l’oppression dont souffrent les exploités est attribuée à une « race » étrangère, contre laquelle se retournent alors la révolte et la colère, qui autrement auraient atteint les exploiteurs eux-mêmes[37].

4ème interprétation biologique du génocide

Selon Léon Poliakov, une première interprétation du racisme revient à faire de celui-ci ce qu’il n’est nullement : “une composante éternelle de la nature humaine.”

Le « racisme dériverait de l’agressivité inscrite dans le programme génétique de tout être humain[38]. »

Voilà une interprétation erronée qui recoupe celle des mythes qu’évoquent des « philosophies socio-historiques[39]. » Croire à la race peut conduire au racisme, voire à un racisme potentiellement et effectivement génocidaire.

Pour Omer Marchal[40] et pour Peter Uvin, Grégoire Kayibanda est, non seulement raciste, mais il est aussi, ou surtout, l’initiateur du génocide des Tutsis.

Et pour cause, devant tous les Etats africains, européens, américains, etc., le 1er janvier 1976, le Rwanda est un État partie à la Convention internationale sur l’élimination de toutes les formes de discrimination raciale, convention adoptée par l’Assemblée générale des Nations Unies, dans sa Résolution 2106 du 21 décembre 1965. Elle entrera en vigueur le 4 janvier 1969. Quatre 4 ans plus tôt, en 1965, ce fut, au Rwanda, l’institutionnalisation, par Grégoire Kayibanda, du Permehutu : Parti du mouvement d’émancipation hutue, comme unique parti politique dans le pays. Le Rwanda était donc État partie à la Convention internationale sur l’élimination de toutes les formes de discrimination raciale. Mais qu’à cela ne tienne, il faudra les Accords de Paix d’Arusha, le 4 août 1993, pour énoncer la nécessité de mettre fin à la discrimination anti-tutsie au Rwanda. De quoi faut-il s’étonner ?

Le 24 mars 1957, LE MANIFESTE DES BAHUTU parle d’une possible destruction totale, à travers une accusation en miroir. Quelques années après, le terme génocide est sorti de la bouche d’un officiel rwandais en mars 1963, quatre ans après la première vague d’attaques des réfugiés tutsi, selon Rwanda, Carrefour d’Afrique, No 31, où le Président Kayibanda en s’adressant aux Rwandais émigrés, ou réfugiés à l’étranger, [je le cite]:

« Les tutsi restés au pays qui ont peur d’une fureur populaire que font naître vos incursions sont-ils heureux de vos comportements? Qui est génocide? Ceux qui vous appuient et financent vos menées terroristes et fratricides vous rappellent-ils aussi que les Bahutu ne se laisseront jamais malmener et qu’à vos coups ils n’entendent pas du tout opposer un héroïsme qui serait d’ailleurs de mauvais aloi ? Qui est génocide?»[41]

Plus loin, il donne beaucoup plus de précisions : «………. À supposer par impossible que vous veniez à prendre Kigali d’assaut, comment mesurez-vous le chaos dont vous seriez les premières victimes ? Je n’insiste pas : vous le devinez, sinon vous n’agiriez pas en séides et en désespérés ! Vous le dites entre vous : « ce serait la fin totale et précipitée de la race tutsi ». Qui est génocide? » [Fin de citation].

Ainsi le génocide était annoncé et justifié, et le mot d’ordre était lancé !!!!!!!!!!

Concernant les enjeux de la transmission, je n’en parlerais pas longuement, car il y a beaucoup à dire, et on en a beaucoup parlé, je rappelle tout simplement que ce génocide n’a pas finie de livrer ses secrets. Hormis l’organisation des commémorations et des veillées commémoratives, l’implantation des mémoriaux du génocide pour pérenniser la mémoire, la lutte contre le négationnisme, la politique de la mémoire fait encore sa route. En environ 29 ans après, un nombre important de publications a été produit (articles, thèses, mémoire, livres, poèmes, bandes dessinées, etc.), certaines allant dans le sens qui informe correctement le public de ce qui s’est réellement passée, d’autres allant dans un sens qui frôle le négationnisme ou la banalisation, mais d’autres sont visiblement négationnistes.

Les travaux effectués sur ce génocide sont de plusieurs types: Des témoignages réels des survivants aux témoignages-fictions ou des mises en forme littéraires sur base de témoignages, des romans, des pièces de théâtre, des bandes dessinées, des films documentaires, des thèses de doctorat et de master, etc.

Mais avec l’ampleur encore mal connue de ses conséquences en Afrique, en Europe et pour le monde, de ses dimensions religieuse, sociale, politique, de la réflexion sur l’Etat et les organisations, ses savoirs portant sur le traumatisme,  de la reconstruction et la résilience, de la connaissance du négationnisme, de l’impunité et de la réponse pénale, le lien étroit avec les savoirs de la recherche, leur pouvoir de vérité et leur transmission dans le public, notamment par l’enseignement scolaire et supérieur, des formes et des modalités de préservation et d’institutionnalisation de la mémoire, tout cela reste encore à découvrir.

On remarque donc que « ce génocide n’a pas fini de livrer ses secrets », que beaucoup reste encore à faire et on n’est pas encore au bout des questionnement ou de surprises:

Comment par exemple se fait-il que le procès de Monsieur KABUGA Félicien en arrive là où il est actuellement? Un des principaux suspects pour son rôle dans la conception et le financement du génocide contre les Tutsis, une des personnes pour qui la tête a été mis à prix à plusieurs milliers de dollars. Il va être relâché et laissé en liberté comme si de rien n’était ! Pour le simple fait qu’il ne peut pas assister à son procès ! Quelle justice pour ses victimes ! Pour quoi ne serait-il pas jugé par contumace à l’instar des génocidaires NAZIS.

Pourquoi l’ancienne première dame du Rwanda AGATHE KANZIGA, dont les signes d’implication dans ce génocide sont plus que probants, la responsable d’AKAZU avec ses frères ? Pourquoi ne peut-elle pas être envoyée au Rwanda pour être jugée ou du moins être jugée en France ? Pour ne citer que ces deux-là seulement !!!!

La France héberge énormément de suspects du génocide et il serait urgent de les juger ou de les envoyer au Rwanda, pays où ils ont commis le forfait.

Evidemment je ne suis ni juriste ni historien pour l’exiger, je ne fais que relater les sentiments que soulèvent tout cela dans la tête des rescapés.

Pour conclure

Je dirais que des questions fondamentales persistent encore en matière de recherche scientifique, notamment en termes de genèse, de préparation, de perpétration, mais aussi de gestion des conséquences, et surtout de meilleures méthodes de préservation et de transmission de la mémoire des victimes et de lutte contre le négationnisme.

Beaucoup restent donc encore à faire en matière de recherche:

•   La recherche scientifique, non seulement de manière transversale, mais aussi de manière thématique;

•   La recherche scientifique, non seulement de manière épisodique, mais aussi d’une manière cyclique, ou périodique;

•   La recherche scientifique, non pas uniquement de manière occasionnelle, mais belle et bien de manière permanente;

•   La recherche scientifique, non seulement de manière conjoncturelle, mais aussi et surtout de manière structurelle.

J’ai envie de dire que les germes du génocide en cause qui, encore aujourd’hui, se perçoivent dans la sous-région des pays dits des Grands lacs, soulèvent encore de légitimes interrogations. La dichotomie mythe hamitique versus mythe bantou vit dans l’« aujourd’hui[42] » de nos sociétés, parallèlement aux entreprises de révision et de négation d’un génocide qui ne fait plus l’objet d’un débat d’identification. Cela freine les enjeux de transmission de la mémoire et freine le processus de réconciliation.

La mobilisation doit donc aller en profondeur, jusqu’aux questions connexes de sa cause, de sa genèse, de sa perpétration, de ses conséquences et de la gestion de l’après génocide, en particulier la transmission de la mémoire et la lutte contre le négationnisme.

Aussi faudrait-il, peut-être, pour le prochain colloque, aborder, non pas seulement les réalités de sa connaissance, mais également les réalités de sa méconnaissance, en Afrique, en Europe, en Amérique, et ailleurs dans le monde.

Je vous remercie


[1] Tribunal Pénal International pour le Rwanda (TPIR). Jugement du 16 juin 2006 [ICTR-98-44-AR73(C)]

[2] Résolution S/RES/935 du 1er juillet 1994. https://grandslacs.graduateinstitute.ch/files_on_st7210/0332.pdf

[3] Résolution S/RES/955 du 8 novembre 1994. https://unictr.irmct.org/sites/unictr.org/files/legal-library/941108_res955_fr.pdf

[4] Mukimbiri (J.). Représentations littéraires et orientations d’un génocide en Afrique. Thèse de doctorat. Université Catholique de Louvain, 2007.

[5] Amélie Faucheux, “Génocide des Tutsis du Rwanda de 1994 et réseaux de connaissances antérieures. Partie 1.”, Carnet de recherche, Open Edition, Altérité & Violence, 11 | 2019, mis en ligne le 24 novembre 2019.

https://penserlahaine.hypotheses.org/654

[6] Mukimbiri (J.). Représentations littéraires et orientations d’un génocide en Afrique. Thèse de doctorat. Université Catholique de Louvain, 2007.

[7] Lecomte (J.-M). Enseigner l’Holocauste au 21è siècle. Strasbourg, Éditions du Conseil de l’Europe, 2003.

[8] Chalk ( (F.) et Jonasohn (K.) (dir. publ.). The History and sociology of a Genocide. New Haven and London, Yale University Press, 1990

[9] Kuper (L.). Genocide. Its Political Use in the Twentieth Century. New Haven and London, Yale University Press, 1981.

[10] Chrétien (J.-P), Dupaquier (J.-F), Kabanda (M.), Ngarambe ( J.). Rwanda : les médias du génocide. Paris, Karthala, 1995. Chrétien (J.-P). Le défi de l’ethnisme. Rwanda et Burundi : 1990-1996. Paris, Karthala, 1997.

[11] Vansina (J.). Le Rwanda ancien, Le Royaume nyiginya, Paris, Karthala, 2001. Cité par Digneffe (F.) et Fierens (J.). Justice et Gacaca. L’expérience rwandaise et le génocide. Namur, Presses Universitaires de Namur, 2003.

[12] Newbury (C.). The cohesion of oppression, clientship and ethnicity in Rwanda 1860-1960. New York, Columbia University, Press, 1988.

[13] Des Forges (A.). The Ideology of Genocide. Issue vol.23, n° 2, p. 44-47. Cité par Kimonyo (J.-P). Revue critique des interprétations du conflit rwandais, in Cahiers, Centre de gestion des conflits, tome 1, n° 1, Butare, Éditions de l’Université Nationale du Rwanda, 2000.

[14] Uvin (P.). ‘’Prejudice, Crisis, and Genocide in Rwanda’’, in African Studies Review, vol. 40, n° 2, 1997, p. 91-115.

[15] Prunier ( G.). The Rwanda Crisis 1959-1994. History of genocide. New York, Columbia University Press, 1997.

[16] Willame (j.-c). ‘’Aux sources de l’hécatombe rwandaise.’’ in Cahiers africains, no 14, 1995, p. 44. cité par kimonyo (j.-p). revue critique des interprétations du conflit rwandais, in Cahiers, centre de gestion des conflits, tome 1, n° 1, Butare, éditions de l’Université Nationale du Nwanda, 2000.

[17] [17] Franche (D.). ‘’Généalogie du génocide rwandais. Hutu et Tutsi : Gaulois et Francs ?’’. In Les Temps Modernes, n° 582, 1995, p. 1-57. Cité par Kimonyo (J.-P). Revue critique des interprétations du conflit rwandais, in Cahiers, Centre de gestion des conflits, tome 1, n° 1, Butare, Éditions de l’Université Nationale du Rwanda, 2000.

[18] Desmarais (J.-C.). ‘’ Le Rwanda des anthropologues, l’archéologie de l’idéologie raciale’’, in Anthropologie et Société, vol. 2 n° 1, 1983.

[19] African Rights. Rwanda: Death, Despair and Defiance. London, African Rights, 1994. Abderahman WABERI

[20] Mukimbiri (J.). Représentations littéraires et orientations d’un génocide en Afrique. Thèse de doctorat. Université Catholique de Louvain, 2007.

[21] Eliade (M.). Aspects du mythe, Paris, Gallimard, 1988.

[22] Mukimbiri (J.). Représentations littéraires et orientations d’un génocide en Afrique. Thèse de doctorat. Université Catholique de Louvain, 2007.

[23] Lemarchand (R.). Rwanda and Burundi. New-York, Praeger, 1970.

[24] Ashford (D.). Ideology and Participation. Beverly Hills, Sage Publications, 1969, p. 50.

[25] Mukimbiri (J.). Représentations littéraires et orientations d’un génocide en Afrique. Thèse de doctorat. Université Catholique de Louvain, 2007.

[26] Malinowski (B.). Le mythe dans la psychologie primitive, dans Trois essais sur la vie sociale des primitifs. Paris. Payot, 1968 ( trad.française de Myth in primitive psychology, 1926.

[27]Deproost (P.-A. ), Dufays (J.-L. ), Tilleuil (J.-L. ), Watthee-Delmotte (M. ), van Ypersele (L. ). Mythe, stéréotype, archétype : pour une clarification   des concepts, in Cahiers Électroniques de l’Imaginaire, N° 1 : 2002-2003, p. 24.          

[28] King (M.). ‘’Rwanda. Malthus and Medicus Mundi’’. Medicus Mundi Bulletin no 54, 1994.

[29] Bonneux (L.).  Rwanda. A Case of Demographic Entrapment. Lancet 344, no 17, 1994, p. 1689-1690. Expliqué ar Jean-Paul Kimonyo, op. cit.

[30] Ryentjens (F.). L’Afrique des Grands Lacs en Crise. Paris, Karthala, 1994, p. 125.

Reyntjens (F.). ‘’ Akazu, ‘’Escadrons de la mort’’ et ‘’autres ‘’ Réseau Zéro’’ : un historique des résistances aux changements politiques depuis 1990’’. In Les crises politiques au Burundi et au Rwanda. (1993-1994), sous la direction d’André Guichaoua. Paris and Lille, 1995, Karthala et Université des Sciences et de Technologie de Lille, p. 1995.

[30] Kamanzi (N.). Rwanda, du génocide à la défaite. Kigali, Éditions Rebero, 1997, p. 69.

[31] Marysse (S.), Tom de Herdt et Ndayambaje (E.). ‘’Rwanda, appauvrissement et ajustement structurel.’’ 1994, Cahiers Africains, no 12.

[32] Maton (J.). Développement économique et social au Rwanda entre 1980 et 1993. Le dixième décile en face de l’Apocalypse. Ghent, State University of Ghent, Faculty of Economics, Unit for Development Research and Teaching, 1994.

[33] Young (C.). (dir.publ.). The Rising Tide of Cultural Pluralism. Madison, The University of Wisconsin Press, 1993.

[34] Bayard (J.-B.)., Mbembe (A.) et Comi Toulabor. La politique par le bas en Afrique noire. Paris, Karthala, 1992.

[35] Kamanzi (N.). Rwanda, du génocide à la défaite. Kigali, Éditions Rebero, 1997.

[36] Deproost (P.-A), Watthee-Delmotte (M.), van Ypersele (L.). Le contexte historique: Structures et pouvoirs des imaginaires. Héroîsation et questionnement identaitaire en Occident. Louvain-La-Neuve, novembre 2001, p. 7-8.

[37] Poliakov (L.). Le racisme. Paris, Seghers, 1976, p. 106. Léon Poliakov anime alors, comme directeur de recherche au CNRS à Paris, un groupe d’études sur le racisme.

[38] Poliakov (L.). Pouvoir et droit au Rwanda, 1916-1973. Bruxells, Tervuren, 1985, p. 454.

[39] Poliakov (L.). Le racisme. Paris, Seghers, 1976, p. 106. Léon Poliakov anime alors, comme directeur de recherche au CNRS à Paris, un groupe d’études sur le racisme.

[40] Omer Marchal. Pleure, Ô Rwanda bien-aimé. Les Batutsi, un holocauste oublié.Villance-en-Ardenne, Omer Marchal éditeur, 1994.

[41] Rwanda Carrefour d’Afrique, No 31. L’adresse du Président Kayibanda aux Rwandais émigrés ou réfugiés à l’étranger,

Kigali 11 mars 1963

[42] Deproost (P.-A. ), Dufays (J.-L. ), Tilleuil (J.-L. ), Watthee-Delmotte (M. ), van Ypersele (L. ). Mythe, stéréotype, archétype : pour une clarification des concepts, in Cahiers Électroniques de l’Imaginaire, N° 1 : 2002-2003.  

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